Le contrepet, un art bien dosé.

Contrepéter avec le comptable

Onques, dans cette honorable profession, n’est jamais assez fort pour le calcul. Pourtant, ces messieurs, appréciant les comptines durables, sont censés et pourraient mieux calculer. Mais ils restent là et débitent machinalement leurs comptes, des comptes replets pour lesquels il faudrait relever le gant. Ils paraissent bien ballots ces spécialistes du chiffre lorsqu’ils débitent leur caisse.

La comptable (cette comptine fait minable, elle est coquète) qui trouvait les maths débiles se calme dès qu’on aborde son passif : pour elle les sommes s’usent. Les autres s’enferrent devant des caisses sans fond mais occultes. Puis elles pestent en manipulant des valeurs et versent au pot car qui n’a pas de pot n’est pas comptable.

Ils aiment biaiser avec les fonds de leurs clients, puis, rapprochant les fonds des caisses, traquent la dîme et racolent des fonds alors qu'ils ne veulent ni banquer ni présenter leur du ... sauf à critiquer les comptes d'un confrère impertinent.

Sachant comment cacher les fonds, ils se serrent les coudes en face d’impayés, rigolant devant des taxes qui assèchent, s’esclaffant lorsque bien caché dans des colonnes (merci J.F.) les chiffres débiles.

Pour eux, un chiffre s’abaisse et c’est fêler toutes les comptabilisations.


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